Le reveil

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On dirait que la ville brûle et brille de lumière, ce soir...

Du haut de la tour, les parfums enivrent,

Tandis que l'on devine la mer dans le lointain...

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Nos corps presque nus,

Eperdus de solitude et de peur du lendemain,

Se rejoignent puis s'éloignent dans l'ombre de la nuit...

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Nous sommes juste deux êtres qui ont rêvé

D'un amour incertain...

Deux désirs fous qui n'ont pas brûle du même feu...

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Deux coeurs fragiles qui ont battu trop vite...

D'un besoin de reconnaître

L'élan perdu de la jeunesse...

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M.Ange Bonnevie

Cazilhac 04 Mars 2001